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mardi 17 août 2010

Les Banlieues


Ça prend qqch de big pour me faire bloguer ces temps-ci, et vous l'aurez deviné, ce quequechoze, c'est le 3e album d'Arcade Fire, The Suburbs, sorti le 3 août dernier!

Vendu d'avance, je l'avais précommandé dans la demi-heure qui a suivi l'annonce par twitter. Fou? Non, car on pouvait écouter la 1re track du même nom que l'album sur le site. Et tout de suite j'ai compris «oh boy, ça va être différent mais ça va encore torcher. Me wants! Me buys.»

Et quoi de plus capoté que d'écouter pour la 1re fois un album que tu sais que tu vas aimer, tu le sens dans tes trippes d'oreilles, mais tu l'aimes pas encore parce tu le comprends pas! En tout cas avec moi, c'est comme ça que ça se passe. La 1re fois que j'ai écouté Funeral, je suis revolé 10 pieds en arrière sur le Q sans rien comprendre et me souvenir d'aucune mélodie, mais je savais que j'étais en train d'être conquis ben raide. J'essayais d'écouter sans cesse cet étrange disque pour bien le saisir, et un moment donné, au bout de 4-5 écoutes (je suis pas vite!) j'ai comme «compris». C'était 2004 et... je l'écoute encore régulièrement. Puissant ;-)

Pour en revenir aux Suburbs, j'ai mis encore 4-5 écoutes et là j'capote. C'est différent, pas aussi "aréna" et grandiose (en apparence) que les 2 premiers, mais wow... c'est tellement eux autres. Tellement d'influences mélangées, tellement d'instruments, de couches sonores... une maîtrise sans pareille du son «rempli» et du bon ton marié aux sujets. Finie l'étiquette de jeune groupe indépendant prometteur que certains leurs collaient, car après 3 albums ÉPIQUES on peut vraiment dire que cette bande-là sont des légendes vivantes. Pis hey, leur hometown est Mourial, ça ajoute à la fierté non? C'est tellement l'fun d'entendre ou de lire des entrevues (avec Régine) dans notre langue maternelle... On peut se sentir enfin un peu comment les anglophones connectent à un autre niveau avec les artistes qu'ils admirent (ok, certains avaient déjà cette connexion avec Céline mais disons que... c'est pas mon cas!!!)

Bon je passe du coq à l'âne, et on dirait que je ne sais pas où me garrocher pour parler de l'album, alors faisons comme tout bon (mauvais?) PowerPoint et allons-y «bullet-form»:

- C'est pas un album aux grands sujets philosophiques. Juste du concret, la vie des gens en banlieue, les flos, les parents, la perspective des deux, pas de jugement, juste des souvenirs, des impressions, de la sympathie je trouve. C'est bien connu, Hollywood et plusieurs médias sont répugnés par les banlieues, et oui on aborde ici les thèmes d'aliénation légère et de "pas de but dans vie" mais ça demeure plus réaliste, respectueux, et poignant. C'est pas la grosse banlieue evil qui bouffe toutes les ambitions des jeunes etc. Mon opinion en tk.

- J'sais pas si c'est l'opération aux sinus de Win Butler mais me semble qu'il chante mieux que jamais. Pas que j'aimais pas le grichage (dû à de la technologie low fi?) de Funeral ou même du EP avant, au contraire, mais là il se permet de l'aigu pas mal, il me semble. en tout cas c'est hot.

- La version "synced artwork" esr vraiment cool... l'image de l'album avec les paroles écrites à la main dessus change au fur et à mesure que les tounes progressent (dans iTunes ou iPod/iPhone)

- Comme je disais, il y a moins d'extravagances (comme la chorale de No Cars Go, l'orgue de Intervention, les finales complètement démentes de Rebellion, Power Out...) mais les frissons sont au rendez-vous en crime quand même: les deux "bridges" de Suburban War (courronée par une finale puissante, la seule de ce genre dans l'album, mon avis -- et je répète, c'est pas négatif cet aspect), le piano dans Deep Blue).

- La majorité des tounes semblent mollo et sans trop de structure aussi intéressantes quxquelles ils nous ont habitués... au premier abord, mais le plaisir croît avec l'usage, oh que oui.

- Les mots "Kids" et "town / suburb" et leurs dérivés sont dans à peu près toutes les paroles, désolé monsieur le critique frustré du Washington Post, mais ceux que ça agace, ben écoutez autre chose. Votre perte. Mais ce qui est vraiment l'fun, c'est que souvent, les mêmes paroles reviennent partout dans l'album. Au lieu d'avoir l'air non inventif, c'est super intéressant je trouve.

- J'aimerais pour finir faire une mini-critique (bien sûr ce sera tout positif dans l'plafond) toune par toune pour bien cerner les différences:

The Suburbs: Toute une façon de commencer l'album. Ça donne le ton, rafraichit sans dépayser et accroche à merveille. Ti piano et paroles nostalgiques qui assument quand même le présent. J'me tanne pas.

Ready to Start: Superbe enchainement (il y a plusieurs fondus entre les tounes) qui rock. Yeah. Le bridge pseudo techno électro à une minute de la fin est écoeurant.

Modern Man: plus relaxe, semble égale et répétitive mais vers la fin on a encore de petites twists qui viennent rendre ça surprenamment agérable.

Rococo: tellement weird! Mais bon bien sûr. Grosse guit au début, et une mélodie quasiment médiévale. Original!

Empty Room: Très courte toune qui rock chantée par Régine. Un bonbon!

City with No Children: un "clapper" pas mal entrainant.

Half Light I: Régine revient à la charge, cette fois c'est atmosphérique et la fin "they only echo" s'approche des finales grandioses arcadefiresques. Une fois de plus, on se sent bien rempli des oreilles.

Half Light II: totalement différentes, un beat funky avec encore des cordes géniales, et une fin typiquement non-cacophoniquement bien remplie!

Suburban War: la plus épique de l'album, probablement. Des cordes chargées d'émotion, et comme je le mentionnais plus haut, deux bridges magistraux. Le premier avec piano, et le dernier avec de puissants beats à faire frissonner une roche, "toppés" par la suite par des voix genre chorale... En show ça doit être complètement mental.

Month of May: la plus crue, facile à aimer, gros beat électro genre vieux punk avec des bruits de vent enreigstrés dans les rues de Mourial! Apprécions ici la rythmique des paroles (ex.: "But how you gonna lift it with your arms folded tight") et comment ne pas aimer «2009, 2010, Wanna make a record how I felt then». :-)

Wasted Hours: pas ma préférée, mais les "la la la" de Régine en background font que je ne la skip jamais.

Deep Blue. Wow, c'est aigu, très à fleur de peau quand le piano embarque, wouuushh! Et comment ne pas aimer «Kasparov, Depp Blue, 1996» ? Et «Let the century pass me by». PS: Deep Blue est le premier ordinateur a avoir gagné aux échecs contre un champion du monde, Gary Kasparov, en 1996. Mais Kasparov a ensuite gagné la série 3 victoires, 2 nulles et 1 défaite. PPS: Il a perdu la série l'année suivante alors que IBM a tweaké Deep Blue '97 encore plus, et n'a pas voulu montrer les dernières games de la machine alors que la team d'IBM a pu étudier les moindres moves du champion. Kasparov a aussi soupçonné du trichage pendant les parties, s'est fait refuser de voir les logs, et IBM a même décliné un combat revanche. WEIRD. Go humans go!!!!

We Used to Wait: encore là, le pianotage répétitif et les backvocals de Régine en contraste et décalés avec la voix de Win (vers la fin) amènent cette bonne petite toune à un niveau arcadefirien. Toujours efficace.

Sprawl I: ma moins préférée. La plus mollo et lente, sans point plus fort. Mais...


... ça mène de belle façon à Sprawl II, déjà une "fan-favorite", avec une fois de plus Régine qui chante sur un beat rétro années 80 vraiment cool et accrocheur. Wow! Ça finit bien...

The Suburbs (Continued)... mais c'est pas fini! Ce mini ramassis de paroles piqués dans l'album et quasiment improvisés, presque chuchotées, vient clore ce chef-d'oeuvre de façon vraiment satisfaisante. La boucle est bouclée mais... GO on le récoute en boucle! :-)

Bref un commentaire final sur ce groupe génial: plus je les écoute, plus j'ai l'impression que c'est (toujours selon mes goûts) le collage ultime, la culmination de l'évolution de plusieurs genres musicaux... C'est comme s'ils pouvaient faire n'importe quoi, tant que l'émotion passe avant tout, et ils ont juste du fun à faire leur job, sans aucune pression, sans essayer de plaire à personne. Et à sept musiciens (+ 2 ou 3 autres en show), chaque mélodie tient quasiment du miracle pour que ça marche autant! Mais pour les apprécier vraiment, il faut les voir à l'oeuvre sur YouTube ou en show, c'est assez intense et impressionnant.

Pour ajouter au fun, l'album vient en 8 différentes couvertures. L'image ci-haut, c'est la version que j'ai reçue.

Bon j'vais m'coucher! Désolé pour les fautes et le radotage, je ne me suis même pas relu.

vendredi 8 août 2008

Du génie x 2



Nous voici de retour à la maison! En effet, j'arrive tout juste de consommer mon cadeau de fête de (((nombre d'olympiades d'été + 1))) ans, qui était un séjour à Montréal pour aller voir Radiohead au Parc Jean-Drapeau, mercredi soir avec Eric... et avec plus de 35 000 autres chanceux (on a lu aussi 38 500)! Ça fa du monde ça, on se demandait si l'île allait pas caler!

et... QUEL SHOW. À exploser d'émerveillement. Lisez les critiques de La Presse (+ leur album photos), de The Gazette (+ leur album photos aussi), mais pas du Métro (car ils listent une chanson qui n'a même pas été interprétée (Street Spirit) en disant qu'elle vient d'un album erroné en plus!).

Moi, je m'abstiens PRESQUE de mots et essaie de me convaincre que j'étais bel et bien là. Il a plu, mais pas pendant le show, il y a eu un arc-en-ciel juste avant (le dernier album du groupe est intitulé "In Rainbows") et j'ai trouvé les feux d'artifices bien moins dérangeants que le journaliste de La Presse, mais Thom Yorke a semblé déconcentré en plein milieu de Faust Arp (une toune très douce), s'est mis à rire et a changé un mot des paroles pour "fireworks"!! Un moment spécial et comique dans un show non-stop archi-bien rodé.

Le moins que l'on puisse dire, en on se répète, c'est que le quintet est au sommet du top du pinacle de son art (comme si on pensait une amélioration possible après la soirée magique de 2003). C'est vraiment bien difficile de décrire leur prestance déconcertante, comment ils semblent être en symbiose parfaite, en totale maîtrise du moment... Créer une bulle de cette intensité qui apparaît à la seconde où ils jouent la première note et qui pète dès que c'est fini relève vraiment de l'intangible, de l'émotion pure. Ce band est vraiment une légende vivante. Je continue d'écrire des phrases, mais je suis sans mot, bien honnêtement.

Les tonnes de lumières LED, ces immensens tubes effilés pendant au dessus de la scène comme une grille verticale sont vraiment É-COEU-RANTS, une idée absolument (((ajouter ici un superlatif décrivant l'ingéniosité et la complémentarité visuel-musique)))!!!! J'y retournerais drette tussuite... Pis ça passe tellement vite, et on veut touuuut voir et entendre... alors j'ai filmé plusieurs séquences... ce qui me permet de revoir ces bijoux, mais qui, en même temps m'ont un peu distrait du spectacle... Mais moins que certains caves dans la foule! Ça en prend juste 2-3 pour avoir envie de partir une émeute ;-)

Ah oui, une des choses les + importantes: on est arrivés sur le site vraiment dans le bon temps (environ 16h -- la 1re partie était à 19h mais a finalement commencé à 19h30). Il y avait une grosse file devant nous, mais 15 min. après, il y en avait une bien plus longue DERRIÈRE! Et vers 17h30, ils ont ouvert les barrières aux deux extrémités de la file, mais aussi au CENTRE, où on était placés, alors on doit avoir été dans les 500 ou 1000 premiers sur le terrain! Donc "center stage" ben raide, et vraiment proche de la scène, tellement qu'il fallait se tourner le cou pour voir les écrans sur les côtés, on ne voyait pas le beau "cityscape" de la ville derrière, car la scène la cachait en entier, mais on était pas trop proche pour avoir un mauvais angle sur l'ensemble. WOW.

Mais qui dit bonne place, dit losers-qui-veulent-essayer-de-se-faufiler et j'ai eu droit à un tarla avec une voix de fille qui ressemblait à Cillian Murphy (a.k.a Scarecrow dans Batman Begins)! Stone à moitié, je l'aurais enterré dans bouette jusqu'au cou et me serait servi de sa tête d'attardé pour monter dessus et encore mieux voir. Par chance pour lui, on était assez en avant pour avoir de la belle garnotte sous les pieds! Une bénédiction étant donné les circonstances archi-bouetteuses du site. Je suis surpris qu'il n'y ait pas eu de catastrophe car c'était glissant à souhait. À la fin (22h53), ça nous a pris plus d'une heure pour marcher jusqu'à la station de métro! D'oh! Mais on flottait sur le buzz, alors c'était pas si pire!

Un micro-bémol: ils ont fermé avec Everything in its Right Place, pareil comme en 2003. Weird, car je me souvenais très bien de 2003, alors c'était assez déjà vu. Mais quelle pièce pour conclure... elle arrête en morceaux détachés, track par track, c'est très efficace.

Autre chose; dans The National Anthem, ils ont mis du sampling d'extraits radios québécois probablement enregistrés le matin même! :-)

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Pour ajouter au fun, le lendemain, on était supposés aller au Zoo de Granby, mais la température plus qu'incertaine nous a fait choisir le Biodôme. Fun, mais le climat humide est fatigant, et c'était bondé de monde! On a eu un rabais car on est résidents du Québec!

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Pis le soir, j'ai ENFIN VU le Dark Knight!!! En v.o.a, avec Eric, au centre-ville de Mourial! Quel show aussi!!!!! Tout a été dit sur ce plus récent Batman, mais, oh boy, j'en aurais encore + à dire!!! Disons que je sens que la franchise est ce qu'elle aurait toujours dû être. C'est vraiment très excellent comme divertissement, autant pour l'histoire que les explosions que les tournures de scénario, mais surtout pour les performances d'acteurs... j'ajoute ma voix à l'ensemble de la critique, feu Hedger en Joker, il PÈTE L'ÉCRAN. Un classique instantané.

Là, je veux le revoir avec sous-titres (j'avoue que j'ai pas tout compris) et j'ai plein de questions pour l'expert en chauve-souris qui fréquente mon blogue, le très obscur héros commado8. Si ça te tente le grand, j'aurais une petite liste d'éclairicissements désirés! Comme par exemple, pourquoi ne pas avoir repris le look tite bedaine d'Adam West? JOKE.

Sur ce, bonne fin de semaine!

BONUS:
• Nos photos (celles d'Eric et les miennes combinées)

• Le panorama (dont je suis fier!) qui est affiché en haut de cet article en plus grand. Pour obtenir la version originale, c'est ici.

• et quelques bonnes d'autres personnes sur Flickr.
 

samedi 23 février 2008

Ms Office 2008 pour Mac

Les années et les versions passent, les modes graphiques changent, mais Microsoft trouve toujours le moyen d'exceller dans le domaine où ils sont devenus spécialistes: la laideur.

Même (et surtout) sur Mac, où il existe un système très clair d'interface graphique, des styles d'icônes super-faciles à imiter (effet de vitre semi-transparente, fini mat métallique ou encore 3D très reluisant avec réflexion vers le bas, comme si l'objet était déposé sur un miroir), MicroMou essaie de réinventer quelque chose qui marche, tente de faire différent, et échoue lamentablement.

Vous avez deviné: j'ai récemment installé la suite Office 2008 (duh, je l'ai révélé dans le titre!) et les icônes sont lettes. Pas juste lettes de façon objective, mais lettes de façon qu'ils sont pas mal moins fonctionnelles, et ça, c'est pas une question de goût.

Ah, en gros sur un foncàd blanc, sont pas si pires:



Elles semblent plus modernes et «au goût du jour/Leopard» que leur ancienne incarnation datant d'Office 2004:



Celles-ci imitaient un 3D assez faux, avec des ombrages grossiers et trop foncés pour qu'ils soient mes amis. Mais j'appréciais (et apprécie encore) l'effort d'avoir créé un W, un P et un X distinctifs, aux formes fluides et se voulant futuristes, organiques (on voit que MicroMou aime ça, les formes organiques). C'est dans l'exécution que ça se gâche. Pourquoi ne pas les avoir laissées très clean, ou encore les rehausser d'un léger dégradé subtil? Ah non c'est vrai, «subtil» chez MS, c'est comme «constance» chez les gardiens du CH.

Par exemeple, Adobe a brisé le moule des icônes descriptives ultra-photo-illustration-réalistes avec son «set» d'icône pour la suite CS3. Sur le coup décevantes, je les aime maintenant au plus haut point car elles me font sauver du temps précieux: je les reconnais immédiatement. Plus important encore, en créant un air de famille aussi fort (sous le thème du tableau périodique des éléments), Adobe réussit le tour de force de nous faire comprendre que les logiciels quasi-légendaires de Macromedia, Dreamweaver et Flash, font maintenant partie intégrante de la familia Adobe.



Revenons à Office. J'ai rien contre les icônes avec full d'effets 3D et d'ombrages/reflets, car Apple et des dizaines de développeurs prouvent que ça peut être un style plaisant à l'œil ET qui est utile, d'une point de vue productif. Prenons le cas de la suite «Office» d'Apple, appelée iWork:

De bien jolies illustrations, qui ont un air de famille bien moins prononcé que la suite MS Office, mais qui font une tout aussi bonne job de la manière où on les voit 99,9% du temps: en petit!!! Car que voulez-vous qu'on en fasse de vos belles icônes à 128px x 128px??? C'est un plus value, mais IL FAUT qu'elles soient efficaces EN PETIT! Voyez cet extrait de mon Dock:


Et c'est là que les nouvelles icônes d'Offices 2008 échouent avec un fracas terrible: ils sont allés foutre un horrible contour blanc, et ça combiné avec les déplaisants ombrages et reflets AUTOMATIQUES du Dock (oui, je chiâle contre Pomme aussi), eh bien ça crée un mess visuel assez troublant.

Voyez commes les icônes d'Office 2004 font une bien meilleure job, et comment les illustrations très détaillées d'iWork fonctionnent aussi très bien en petit, car elles répondent à une règle très simple de design: leurs FORME générale est distinctive! Ça, la suite Adobe n'y répond pas (tous des carrés), mais les couleurs variées très brillantes ainsi que la combinaison des «initiales» du logiciel en Majuscule/minuscule le comble à merveille.
 

dimanche 17 février 2008

Fargo 2



Hier, grâce aux excellents service de «gardiennage» de Geneviève et Eric, on est allés voir No Country for Old Men. Un excellent film (watchez ça aux Oscars) au poster ordinaire, intrigant et tordu, qui laisse une impression durable, comme la plupart des films des Coen (déjà des légendes vivantes, ces bros!).

On n'a pas pu apprécier à sa juste valeur l'intrigue, car on n'a pas compris la moitié des dialogues (accent texan marmonné). J'ai donc hâte au DVD et aux sous-titres, car je veux le revoir. Javier Bardem, qui fait le freak, est hal-lu-ci-nant. Un vrai bad guy evil épeurant, car il a l'air réel, un peu à la façon de Sylar dans Heroes.

On a failli aller voir There Will Be Blood, mais son heure de projection convenait moins. Alors, j'ai hâte au DVD de celui-là aussi!
 

lundi 14 mai 2007

L’Araignée 3

À défaut de pouvoir aller apprécier Arcade Fire à l’aréna, je me suis rabattu sur le nouveau Cinéma Banque Scotia (anciennement le Paramount, ça fait peur!) et le très attendu Spider-Man 3, à tout le moins attendu par moé! Non mais qui ne jubilerait pas en voyant Venom à l’écran? Et les previews montrant Sandman étaient à couper le souffle! Mais ce n’était que du tape-à-l’oeil...

Aïe Aïe Aïe, qu’as-tu fais Sam Raimi!??! Je l’avoue sans honte, je suis un nerd/geek/dork de comic books. Je ne connais rien à l’histoire de la Scandinavie du 15e siècle, mais je connais mon univers Marvel! Alors quand j’ai vu comment l’équipe créative a introduit le symbiote qui deviendra Venom de façon aussi banale, comment le personnage de Gwen Stacy est totalement inutile et pas du tout dans la chronologie, et surtout de mettre le meutre de l’oncle Ben Parker sur le dos de Sandman (sans compter tout l’aspect drama qu’ils lui ont accolé), j’ai été terriblement déçu! Et je ne parle même pas d’Harry Osborn! Mais bon, comme je l’ai dit c’est le côté fan hardcore de BD en moi qui parle.

Par contre, pour le néophyte, c’est un excellent divertissement, plein d’action et de romance! J’avoue avoir été jeté sur le cul en voyant les effets pour Sandman, la haute voltige de l’Araignée, la grosse face de monstre de Venom et les quelques moments rigolos du film. Quoiqu’un peu long et un peu braillard par bout, j’ai tout de même apprécié le 2h30 passé en compagnie du sympathique Spidey! Mais je me suis senti trahi en tant que fan...

J’ai donc 2 cotes à donner:
3/10 pour la fidélité
8/10 pour le divertissement
 

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